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La spiruline solaire (entrepierres)

nicolas malmanche

La Spiruline Solaire (Entrepierres)

Nom : Nicolas Malmanche

Localisation :  
Haut Mézien  04200 Entrepierres

Production : spiruline

Sa devise : La jeunesse, ce n’est ni la force, ni la souplesse, c’est la passion pour l’inutile.” (J. Giono)

Installé depuis : 2020

A rejoint les PNV en : 2020

Site internet :
http://spirulinesolaire.com/

Après une longue carrière universitaire dans le domaine de la Biologie qui l’a conduit au Portugal, aux Etats Unis, au Canada entre autres, Nicolas Malmanche a rejoint le projet de Bernhard Rampelt, un ami de sa période étudiante. La ferme de la “Spiruline Solaire” est installée sur les hauteurs d’Entrepierres à 900m d’altitude dans un écrin de nature. 

La spiruline est un aliment complet redécouvert dans les années 50 par la scientifiques puis passé dans la population occidentale à partir des 70’. Les Aztèques tout comme les populations d’Amérique latine ou d’Afrique l’incluent dans leur alimentation depuis longtemps.  

Parole de producteur :

« Je suis arrivé en 2019 et j’ai repris l’exploitation après un an aux côtés de Berhard qui m’a transmis son savoir.  Les équipements que j’utilise sont d’ailleurs conçus sur place par Bernhard.

C’est une ferme qui fonctionne en autonomie d’énergie. L’électricité est fournie par nos panneaux solaires, d’où le nom de l’exploitation. L’eau provient de la source du Vançon. Elle a toutes les qualités d’une excellente eau minérale, avec beaucoup de magnésium et pas de nitrates.

La production de la spiruline nécessite une eau avec un minimum de salinité (1,5g / litre au minimum). Il y a deux serres de deux bassins de 90m2 dans lesquels l’eau est brassée durant la journée pour permettre la croissance par photosynthèse, prévenir la photolyse et favoriser l’oxygénation.

Mon rôle, c’est de maintenir l’homéostasie des bassins, c’est-à-dire un milieu propice au développement de la micro-algue. La spiruline se développe pleinement entre 32 et 35 °C  et supporte jusqu’à 42 °C, surtout elle n’apprécie pas les variations thermiques. C’est pourquoi ma période d’exploitation s’étend de mai à octobre. Il faut donc contrôler la température de l’eau et son pH qui est un indicateur du besoin en carbone. Je vérifie aussi la densité de spiruline à l’aide d’un « secchi », un appareil que je plonge dans le bassin et qui m’indique si je peux récolter. Je réalise des contrôles réguliers de la qualité du milieu de culture par spectrophotochimie. Des prélèvements sur chaque récoltes sont envoyés en laboratoire pour une analyse microbiologique, bactériologique et toxicologique à la recherche des 5 ou 6 bactéries potentiellement pathogènes avant de pouvoir mettre les produits en ventes. 

La particularité de ce type de production, c’est que contrairement à l’agriculture, ici on n’a pas le temps d’agir. En 48 heures tout peut être mort. D’où la surveillance quotidienne des bassins.

Je travaille dans un cadre magnifique. A terme, j’espère pouvoir produire mes intrants sur le site afin d’être dans une autonomie de production complète. Pour moi, ici c’est la ferme du futur. « 

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Des huiles et des herbes (le Poët)

des huiles et des herbes

Des huiles et des herbes - Le Poët

des huiles et des herbes

Nom : Cécile Savy

Localisation :  Ventavon / Le Poët

Production : huiles végétales

Sa devise : « L’huile, ce concentré de lumière et d’énergie de la graine »

Installé depuis : 2019

A rejoint les PNV en : ***

Site internet :  facebook

Ayant d’abord songé à créer des produits cosmétiques BIO, Cécile Savy a opté pour les huiles alimentaires. Après une expérience agricole puis en restauration, la voie était logique.  Elle a installé au Poët ses pressoirs à partir desquels elle obtient de l’huile de tournesol et de l’huile de chanvre, 2 huiles pressées à froid, filtrées et embouteillées sous plusieurs formats.

Parole de producteur :

Pour l’instant je me concentre sur le chanvre et le tournesol, mais je compte bien élargir ma gamme. Au début de mon activité,  j’ai essayé différentes espèces, comme le lin qui s’est avéré trop gras et bouchait la machine. Et d’ailleurs, l’huile de lin se conserve mal une fois entamée, un peu comme celle de chanvre qu’il vaut mieux conserver au frigo, au contraire du tournesol.

Je cherche des producteurs locaux sérieux. J’aimerais travailler en local mais ce n’est pas toujours simple. Je suis quand même satisfaite parce que mes graines sont issues de l’agriculture biologique et produites en France.

Je produis lorsque je peux m’approvisionner, à partir de la récolte qui arrive au mois d’octobre. Les rendements ne sont pas les mêmes : autour de 20% pour le chanvre et 30% pour le tournesol, ce qui fait environ 15 litres d’huile produits à partir de 50 Kg de graines.

A partir des graines je produis une huile que je vais filtrer deux fois. J’obtiens également le tourteau, un résidu extrêmement riche pour l’alimentation. 

Usage en cuisine et pour la peau

La pression à froid permet de conserver toutes les qualités du produit, en particulier ses qualités gustatives et ses bienfaits pour la santé. 

L’huile de chanvre est très savoureuse avec un gout délicat rappelant la noisette, idéale pour assaisonner vos salades, réaliser des vinaigrettes ou parfumer un plat après cuisson. Mais également pour le soin de la peau, des cheveux et des ongles.

Le tournesol donne une huile particulièrement fruitée d’un jaune plus ou moins pale. C’est une huile très riche en Oméga 9 et en vitamine E.

Elle peut donc être utilisée pour tous types de cuisson et également en assaisonnement, une bonne alternative à l’huile d’olive. Elle a aussi des propriétés cosmétiques. Nourrissante, assouplissante, adoucissante, riche en vitamines E, elle se révèle une excellente huile de massage grâce à sa grande fluidité.

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Pasta Durance (Valernes)

pasta_durance

Pasta'Durance - Valernes

Nom : Anne-Cécile Peyronel

Localisation :  Valernes

Production : pâtes

Sa devise : *****

Installé depuis : 2021

A rejoint les PNV en : 2021

Site internet : www.pastadurance.fr/

Pasta’Durance, les Pâtes bio Made in « Les Alpes du Sud ».

Fabrication de pâtes artisanales, locales et bio dans les Alpes du Sud en utilisant des variétés anciennes de blé et de farines sans gluten. Un projet né de l’envie de proposer des pâtes naturelles avec un panel de formes, saveurs et farines pouvant séduire petits et grands !!

Parole de producteur :

Pasta’Durance  c’est l’envie forte de produire des pâtes bio, savoureuses et artisanales!
Je suis Diététicienne-Nutritionniste sur les communes de Sisteron et Gap, spécialisée en micronutrition et passionnée par tout ce qui touche aux aliments, vecteurs de bonne santé !

J’essaie autant que possible de mettre à profit mes convictions afin de produire des pâtes respectueuses de l’environnement tout en valorisant les multiples ressources de mon territoire.

J’essaie également de participer à la promotion de produits de qualité tant d’un point de vue gustatif que nutritionnel à destination de la restauration collective…

Ma pratique des sports de pleine nature m’a également amenée à me questionner sur l’optimisation des apports nutritionnels avant, pendant et après l’effort c’est pourquoi l’idée de proposer une gamme spéciale pour les sportifs me tient également à cœur!

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Restaurant En Catimimi (Sisteron)

En CatiMimi

Restaurant En CatiMimi

En CatiMimi

Nom : Mireille & Cati

Localisation :  
89 rue Provence 04200 Sisteron

Production : biscuits, tartes salées

Leur devise : « Cultiver sa santé en prenant soin de ce que l’on mange »

Installé depuis : 2019

A rejoint les PNV en : 2020

Site internet fr.facebook.com/encatimimi/

L’idée était présente depuis 20 ans dans la tête de Mireille, alias « Mimi » : faire un resto avec des copines. Cati et Mireille ont ouvert les portes de leur restaurant en Juin 2019. EN CATIMIMI propose une cuisine faite maison, végétarienne et Végane, toujours bio et abordable. Les deux complices travaillent avec des produits locaux et au fil des saisons.

Ce projet a obtenu la Médaille d’or des  Eco Défis en septembre 2021.  « Eco-défis des commerçants et artisans » est un label national qui récompense les actions menées par les entreprises locales en matière d’environnement, énergie, transport, déchets, éco-produits, gestion de l’eau, emballages, responsabilité sociétale.

Parole de producteur :

« A l’origine il y avait le Bar « chez Léon » qui a marqué de nombreux Sisteronnais. L’emplacement était idéal. Nous avons supprimé le comptoir, créé une cuisine ouverte pour être avec nos clients et une cloison pour notre réserve, ce qui nous fait maintenant un bel espace. Nous avons pu équiper notre cuisine avec du matériel professionnel en nous tournant vers la seconde main, et les restaurants qui arrêtaient leur activité.  

Cuisiner et créer du lien

Quand nous sommes dans notre cuisine, nous nous y sentons bien. Ce que nous voulions aussi, c’est qu’il y ait un côté participatif. 

Même si nous avions fait une étude de marché nous avons vraiment été surprises par l’écho qu’à reçu notre proposition. Ca correspondait à une attente, en particulier parce qu’il n’y a pas de restaurant végétarien dans le coin. Malheureusement, la crise sanitaire est venue contrarier ce beau démarrage, mais nous continuons à fonctionner, en proposant exclusivement des plats à emporter afin de pas être discriminatoires.  Nous avons une clientèle variée, de tous les âges, des hommes, des femmes, des gens de passages, et des habitués qui viennent avec leur propre « gamelle ».  

90% des fournisseurs sont locaux

Notre base de départ, c’est les légumes disponibles des producteurs suivant les saisons. Par exemple, l’été nous avons des fraises de Sisteron et c’est l’occasion de faire « Le sorbet fraises En catimimi » ! Nous suivons la production qui provient à 90% du  local. Ensuite nous avons de bons livres de cuisine, notre expérience, nos découvertes et notre créativité !  

Nous avons à cœur de cuisiner des légumes peu connus ou peu cuisinés en proposant des associations originales de saveurs ou de produits. Nous ne jetons rien. Chez nous, pas de perte, nous avons assez d’imagination pour toujours réutiliser, si besoin, ce qui nous reste de la veille.

La création de biscuits, c’est venu de notre envie de proposer quelque chose chez « Paniers de nos Vallées ». Désormais nous y vendons aussi nos tartes salées. »

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Le fournil du Pré Lacour (Thèze)

Le fournil du Pré Lacour

Nom : Sylvain Maurel

Localisation :  
Chemin du Pré Lacour 04 200 THEZE

Production : céréales, pain

Sa devise : « s’adapter. »

Installé depuis : 2014

A rejoint les PNV en : 2015 

Site internet :
http://www.lefournilduprelacour.fr/

Suite à une reconversion à 180°, Sylvain Maurel est désormais à la fois paysan, meunier, boulanger et commerçant. Il travaille en laissant faire la nature, avec le moins d’intervention possible, rappelant que le pain est vivant. Une passion au coeur de sa vie. Il a rapidement rejoint la boutique Paniers de nos Vallées . Sylvain Maurel est également le créateur du magasin de producteurs La ferme, à Sisteron.

Parole de producteur :

« Je récolte mes céréales. J’ai commencé par mettre les terres en transition durant 3 années, ce qui me garantit une farine BIO.

J’ai débuté mon activité avec un premier moulin en bois, une pièce de collection. Il termine ses jours en démo à l’école internationale de Boulangerie (Vallée du Jabron) et je suis heureux de lui avoir trouvé cet usage. Aujourd’hui je fais encore ma farine sur un moulin avec une meule en pierre mais équipé d’un moulin plus performant. Je peux mélanger seigle et blé. Je propose aussi un petit épeautre.

Je fais le choix de travailler avec une farine complète de ferme qui, même si elle est tamisée, conserve le petit son (résidus d’enveloppe du blé) et les germes de blé. Je me sers toujours d’une farine récente qui a moins d’une semaine et même, ça m’arrive, la farine du jour.

Au début, j’ai commencé par pétrir à la main, mélanger l’eau et la farine puis le levain. Aujourd’hui je me contente de surveiller le mixage avec un pétrin mécanique. Je surveille l’aspect et je laisse des petits temps de repos. C’est une étape cruciale car l’essentiel se joue là. Selon l’humidité, la farine que j’emploie, qui peut varier, les résultats ne sont pas les mêmes.

Une foi au repos, le réseau de gluten se détend. Je laisse la pâte reposer 3 heures à température ambiante dans le « parisien », et nous la retournons toute les heures pour l’aérer, de manière à ce qu’elle lève correctement. Au bout de 7h, elle est stockée en frigo où sa température continue de descendre ce qui stoppe les réactions chimiques. Puis nous cuisons, généralement le lendemain matin, tôt. La cuisson c’est le moment de la satisfaction, le plaisir de voir le résultat final. Cuire le plus tard possible nous permet de vendre du pain frais.

La pâte que j’obtiens est plus délicate, colle davantage que la pâte industrielle, elle se déchire, elle est moins élastique. Je fais une base pour mon pain de campagne que j’agrémente parfois avec des noix, des olives, des graines. Je fais aussi un pain « idéal » avec moins de levain et avec une teneur réduite de 30% en sel, meilleur pour la santé et plus digeste, et c’est un succès. »